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Un nouveau plan d'aide pour les clubs !

Par Louis D

Le gouvernement a décidé d'agir face à la crise que vit les clubs en France, en mettant en place un plan de sauvegarde d'un montant de 50 millions d'euros.


L'interdiction de rouvrir les clubs en France, a fait énormément parler et a créé beaucoup de colères du côté des professionnels du milieu de la Nuit. La constante pression exercée sur le gouvernement afin de faire prendre conscience de la détresse du secteur semble avoir porté ses fruits.

En effet, malgré une absence de date pour une éventuelle réouverture, le Ministère de l’Économie a annoncé, par l'intermédiaire du Ministre délégué aux PME, M. Griset, la mise en place d'un plan de sauvegarde de 50 millions d'euros, pour un peu plus de 1600 établissements concernés.

Les mesures prises


Après plus de 4 mois de fermeture, l'urgence était réelle pour que les boîtes ne restent pas fermées définitivement. Le gouvernement l'a compris et a agi, comme l'explique Mr. Griset : "Les loyers, factures d'eau et d'électricité et autres frais seront pris en charge à hauteur de 15.000 euros par mois maximum, pendant trois mois, au lieu de 5.000 euros initialement prévus dans les dispositifs d'aides aux entreprises menacées de faillite. Ce plafond couvre les charges d'environ 85% à 90% des établissements du monde de la nuit".


Ce sera à partir du 10 septembre que les clubs pourront bénéficier de dérogations pour avoir accès aux aides du fonds de solidarité réservées aux entreprises et mis en place pour faire face à la crise économique causée par le COVID-19. Afin "de ne pas avoir de risque de fermetures d'entreprises", des critères comme le chiffre d'affaires, le nombre de salariés ou encore la perte de revenus ne seront plus comptabilisés pour ce secteur.

C'est un soulagement du côté des représentants du secteur - incluant entre autres le Syndicat National des Discothèques et Lieux de Loisirs (SNDLL) ou encore l'Association Française des Exploitants de Discothèques et Dancings (AFEDD) - qui saluent la compréhension de la situation.

"On est sous perfusion"


Malgré tout, la demande de réouverture le plus rapidement possible reste toujours présente, comme le dit Michaël Fox, porte-parole du GNI (Groupement National des Indépendants Hôtellerie & Restauration) : "Aujourd'hui, on est sous perfusion mais ce n'est pas avec des aides que nous allons nous en sortir, il faut absolument qu'on puisse rencontrer le ministre de la Santé pour savoir comment rouvrir le plus vite possible."


Louis D Article rédigé par Louis D