Une manifestation citoyenne s'est tenue dans les rues de Sydney ce jeudi 21 février. Sa principale revendication : la remise en cause de nouvelles réglementations de sécurité sur les festivals, entraînant une explosion des coûts et l'annulation de beaucoup d'entre eux.
L'Australie est une terre de festivals, de longue date, et les musiques électronique y ont toujours eu une bonne place. Les relations entre les autorités et les organisateurs d'évènements semblent, d'une manière générale, être cordiales. Le ton a cependant changé ces dernières semaines.
La survenue, durant les derniers mois, de plusieurs cas de décès liés à la drogue, en festival, a entraîné une réaction de la part des instances gouvernementales et médicales du pays.
Pas d'annulation de festivals directement, pas de campagne de prévention particulière, mais un durcissement de la réglementation en matière de sécurité, qui impose désormais une présence policière bien plus importante durant les festivités, et ce, aux frais des organisateurs.
Une explosion des coûts que de nombreux promoteurs ne peuvent pas assurer. Certains ont fait savoir, à quelques semaines de la tenue de leur événement, que ce dernier n'aurait pas lieu, et ont dénoncé ces nouvelles pratiques. C'est le cas, par exemple de Mountain Sounds, ou de Psyfari, mais la liste devrait s'allonger dans les temps à venir.
Devant un tel impact, une organisation, Don't Kill Live Music, a vu le jour, afin de fédérer les revendications et d'organiser la contre-offensive. La marche de Sydney était un premier geste. D'autres actions suivront.
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Article rédigé par Johann |