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Recap du North Summer Festival 2018

Par alban Sauty

Afin de fêter le début de l'été et le cinquantième anniversaire de la Métropole Européenne de Lille nous nous sommes rendus, le week-end dernier, à la seconde édition du North Summer Festival. Co-organisé par Live Nation, la MEL et le Crédit Mutuel du Nord, le NSF misait sur une programmation 100% électro pour attirer un public jeune sur une journée. Pari réussi puisque ce sont plus de 15 000 spectateurs qui s'étaient donné rendez-vous dans l'enceinte du Stade Pierre-Mauroy près de Lille. Retour sur une belle soirée avec notre reporter Alban.


A notre arrivée sur le site de l'Arena, vers 15h30, nous constatons une file d'attente, longue de plus de 300 mètres, pour pouvoir pénétrer dans l'antre du LOSC. Déjà un point noir l'année dernière, l'organisation de l'entrée l'est aussi cette année puisque seulement une porte est ouverte pour les détenteurs de tickets fosse à 46 euros et c'est de même pour les acheteurs de billets catégorie 1, 2 ou Carré Or (35 à 57 euros).



De fait, nous attendons près de 35 minutes ce qui nous fait rater la moitié du set de Betical qui ont pour mission de mettre en jambe les premiers festivaliers qui rentrent dans le stade.

La scène / Le public


Changement majeur par rapport à l'année dernière, la disparition de la scène extérieure pour laisser place à une Mainstage intérieure assez simpliste composée d'un dj booth surmonté d'un grand écran central et de deux écrans périphériques. Côté lights, on découvre de nombreuses lyres et stroboscopes mais pas de lasers ce qui est assez dommage étant donné les possibilités qu'offrait l'Arena en termes de profondeur et de lumières.



On regrette aussi l'absence de décoration du stade et de la scène qui fait que l'on a du mal à retrouver l'aspect « summer » du festival. Heureusement, les visuels estivaux de certains DJ's et les bracelets qui s'allument au rythme de la musique égayent la soirée.



Le public est celui attendu, à savoir des jeunes français et belges venus, décompresser après la fin des cours ou passer un bon moment avant de reprendre les épreuves de fin d'année. N'hésitant pas à mettre de l'ambiance sur les drops les plus connus à base de "eh/oh" ou de pogos, il est cependant plus timide sur des titres plus pointus comme lors du set de Martin Solveig Martin Solveig ou d'Ofenbach Ofenbach.



On retrouve aussi quelques familles et des moins de 16 ans profitant du North Summer Camp; une belle initiative rendue possible par une belle équipe d'animateurs qui permettent aux adolescents de vivre pour certains leur premier festival sans les parents.

Les DJ's sets


C'est le point fort de la soirée, la programmation diversifiée mêlant artistes francophones et néerlandais. Tour d'horizon des sets marquants du North Summer Festival 2018.

Henri Pfr Henri Pfr

Comme à son habitude, le belge livre une prestation très dansante magnifiée par des visuels cartoons très agréables. Galvanisé par la victoire de la Belgique quelques heures auparavant, Henri PFR nous propose un set tonique d'1h30 reprenant les plus grands succès de la musique électronique et les dernières nouveautés future-house. Il conclut avec son nouveau titre "Catching Butterflies" avant de laisser sa place au duo français Ofenbach Ofenbach.


Ofenbach Ofenbach

Les deux producteurs de "Party" proposent un set bass-house entraînant et sont la preuve parfaite que le rock et l'electro se marient parfaitement. Si on devait faire une programmation pour un festival estival ce serait les premiers à être bookés tant leurs sons et visuels invitent au voyage et aux soirées au coin du feu sur la plage.

MERCI LILLE 🔥 @northsummerfest

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Kungs

C'est pour nous le set le plus décevant de la soirée pour la simple et bonne raison qu'il est identique à celui délivré durant la Fun Radio Ibiza Expérience en avril dernier. Néanmoins, ceux qui découvrent Kungs en live sont conquis et le DJ fait le job. Pour clôturer son set, Kungs nous joue son nouveau titre "Be Right Here". Ce dernier est terriblement efficace en live et est porté par un clip dont la réalisation est excellente.


Alan Walker Alan Walker

Les apparitions d'Alan Walker Alan Walker en France se comptent sur les doigts d'une main et c'est regrettable puisque le DJ nous a transporté dans son univers pendant 1h enchaînant ses titres les plus célèbres comme "Sing Me To Sleep" ou "Faded" avec des titres moins connus mais tout aussi plaisants.



On notera aussi des visuels ultra dynamiques comme sur son dernier titre "Ignite" où nous voyageons dans une usine. A la fin du concert on n'a qu'une seule envie : devenir un "walker". Alan si tu nous lis reviens vite en France.

Martin Solveig Martin Solveig

Le headliner français de la soirée nous a joué pendant 45 minutes un set mêlant electro-house et sons plus underground rappelant sa résidence au Café Mambo à Ibiza. Les 15 dernières minutes sont elles, plus décousues avec un peu tous les styles de musique qui sont playlistés. Porté par des visuels plutôt drôles, Martin Solveig Martin Solveig termine son set en apothéose, sous une pluie de confettis.



Dimitri Vegas & Like Mike Dimitri Vegas & Like Mike

Comme partout où ils passent, les deux belges ont mis le feu au stade Pierre-Mauroy. Un show bondissant avec Like Mike chargé d'ambiancer la foule à coups de "Make Some Noise" et Dimitri Vegas chargé de la faire bouger. Cette dernière est d'ailleurs très réceptive sur les sons hardstyle et enchaîne les pogos.


On remarquera aussi un « crowd control » d'anthologie et un beau moment sur le nouveau titre de DV&LM, "When I Grow Up" qui sortent un drapeau à l'effigie de Tomorrowland. Enfin, on retiendra un final exceptionnel avec pyrotechnie et jets de CO2 sur leur remix des "Lacs du Connemara". Le duo est parfait pour clôturer la soirée en beauté.

Consos / Merchandising


Au niveau de la restauration, le choix est assez diversifié (sandwichs, wings, bun's...) et pour une dizaine d'euros on peut se sustenter avec les menus proposés. A titre d'exemple, il faut compter 11 euros pour un burger XL et un soda avec une éco-cup consignée à 2 euros et un supplément frites au même prix. Pour une bière, le prix varie de 3 à 4 euros et de nombreuses confiseries sont proposées au même prix. A noter aussi la disparition du cahsless.



Point négatif, là aussi c'est l'attente pour le niveau 0, plus de 30 minutes vers 19h30. De plus, les points de vente fermaient à la fin du show de Alan Walker Alan Walker vers 22h. Après, impossible d'acheter ne serait-ce qu'une bouteille d'eau, un vrai point à prendre en compte pour les futures éditions. Côté merchandising, il est pauvre avec uniquement un tee-shirt photoluminescent à l'effigie du festival proposé à 25 euros.

Conclusion


Pour sa seconde édition et sa première totalement éléctro, le North Summer Festival confirme sa place dans le top 10 des festivals de musique électroniques de l'Hexagone grâce à un cadre et un line-up très alléchant. En effet, le NSF a réussi l'exploit pour un jeune festival de faire venir Martin Garrix pour une première édition ainsi que des artistes dont la présence en France est rare comme Alan Walker Alan Walker ou Dimitri Vegas & Like Mike Dimitri Vegas & Like Mike pour la seconde.



Cependant, quelques soucis au niveau de l'organisation, notamment des entrées ou de l'attente au niveau des points de vente, restent à régler. Pour autant, concurrencé par le Solidays qui se déroulait le même week-end et accueillait entre autres David Guetta, le NSF s'en sort très bien et est assurément le festival nordiste de fin juin à faire pour tout passionné des musiques électroniques qui souhaite voir en concert les têtes d'affiches des festivals les plus réputés au monde comme l'Ultra ou Tommorowland.


Crédit Photo : Jeremy Bidon, Vincent G (100% Live), Rémy Vincent, Julie Ru, Jerôme Maillet, Alban Sauty
alban Sauty Article rédigé par alban Sauty
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