Le sulfureux DJ Chilien exilé à Berlin s'est confié sur sa vie de DJ, son amour pour la musique ainsi que sur sa vie personnelle pour le quotidien The Guardan.
Ricardo Villalobos n'est pas un DJ comme les autres, vous l'avez sans doute déjà aperçu en train de gesticuler derrière ses platines. Ce dernier explique cela par le fait qu'il soit hyperactif : "Je suis tout le temps sur-excité, j'ai beaucoup d'énergie ! Je peux être DJ, même sans drogue !"

Ricardo Villalobos se voit comme un hédoniste, et cela a commencé dès son plus jeune âge : "Etant jeune, j'ai été fasciné par les rythmes et pourquoi les gens commenceraient à danser (...)" Il commença à acheter ses premiers tracks à 8 ans. Plus tard, toute la famille s'est cotisée pour lui acheter un synthétiseur pour qu'il puisse commencer à produire, et entamer par la même occasion à 15 ans une carrière de DJ qu'il n'a jamais stoppée. "Les gens qui jouent des tracks doivent être DJ toute leur vie. Ce n'est pas comme si on pouvait devenir DJ à 20 ans parce qu'on pense que c'est cool. Il faut être touché par la musique, pleurer sur certaines notes. Moi, je pleure tout le temps."
Ricardo Villalobos parle de son acclimatation à la vie allemande, ainsi que de sa femme : "Je me sens à la fois, complètement Chilien et complètement Allemand. Même si ma mentalité est encore un peu Chilienne. J'ai une femme Allemande et nous nous prenons souvent la tête, à propos de la ponctualité, du compte en banque, à quelle heure les enfants doivent aller au lit. J'essaye de prendre part à cette culture, mais ce n'est pas possible. Si tu invites quelqu'un à 20 heures, c'est 20 heures pile. Me concernant, si ce quelqu'un arrive à 20 heures, je suis toujours en pyjama."
Ricardo Villalobos est disponible (en Anglais) sur le site du Guardian.
| Article rédigé par Flocha |
Ricardo Villalobos