La 20ème édition du légendaire festival EDC Las Vegas avait lieu en juin dernier, une deuxième décennie fêtée comme il se doit. Compte-rendu au coeur de cet énorme festival...
Avant même de se rendre au festival, en jetant un coup d'œil au monstrueux line-up, on sait qu'on ne s'ennuiera pas une seule seconde et qu'on en aura forcément pour nos goûts, car il y en a littéralement pour TOUS les goûts. Chaque amateur de musique électronique trouvera son bonheur à EDC Las Vegas, tant la variété de styles est grande sur les 8 scènes principales proposés (et encore plus si on compte les « petites » scènes...). Les amateurs de Trance (Dreamstate sur le circuitGROUNDS le troisième jour), de Techno (neonGARDEN), Bass Music (bassPOD) et de Hardstyle (wasteLAND) ont même la chance d'avoir leurs scènes dédiées.
Après avoir vaincu les pires embouteillages que j'ai jamais vu, le Las Vegas Motor Speedway n'étant desservi que par une seule et unique autoroute pour plusieurs centaines de milliers de festivaliers, et s'être garé sur le parking qui doit faire la taille de l'hippodrome de Longchamp, j'arrive sur le site du festival. Le circuit automobile qui accueille EDC est repérable à plusieurs kilomètres à la ronde, notamment grâce au paysage désertique de la région.
Quand on fait ses premiers pas à l'intérieur, on comprend immédiatement qu'on s'apprête à vivre une expérience unique, ne serait-ce que par l'ambiance que font régner les hordes de « ravers » déjà aux abords et aux entrées du site. La décoration de l'endroit est très réussie, rien n'est laissé au hasard et le moindre petit recoin peut renfermer une véritable œuvre d'art. L'EDM est aux États-Unis une véritable communauté, presque une religion pour certains sans même exagérer, qui a pour vertu de rassembler les gens. On s'en rend compte dans la manière qu'ont les américains de se comporter entre eux sur le festival, aussi bien avec leurs proches qu'avec de parfaits inconnus, l'échange entre festivaliers est continu. L'ambiance générale à EDC est exclusivement positive, voire bon enfant. On se croirait presque par moments au pays des Bisounours ou dans une sorte de Disneyland géant sur le thème de la musique électronique.
Niveau organisation, on frise la perfection à tous les niveaux, ça dépasse tout ce que j'ai pu voir auparavant. On entre très rapidement sur le site du festival malgré les nombreux contrôles de sécurité, sauf peut être le deuxième jour, le plus chargé niveau affluence où il y a eu quelques minutes d'attente. La circulation à l'intérieur du festival entre les scènes est bien optimisée, les stands de nourriture et de boissons suffisamment nombreux et de qualité (un excellent point pour un festival) mais les prix restent généralement assez hauts. On n'est jamais trop serré dans la foule, les scènes sont suffisamment espacées pour qu'il y ait assez de place pour plusieurs dizaines de milliers de personnes partout.
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Article rédigé par Ruben |