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Périple au coeur de l'EDC Las Vegas 2016 !

Par Ruben

La 20ème édition du légendaire festival EDC Las Vegas avait lieu en juin dernier, une deuxième décennie fêtée comme il se doit. Compte-rendu au coeur de cet énorme festival...


Avant même de se rendre au festival, en jetant un coup d'œil au monstrueux line-up, on sait qu'on ne s'ennuiera pas une seule seconde et qu'on en aura forcément pour nos goûts, car il y en a littéralement pour TOUS les goûts. Chaque amateur de musique électronique trouvera son bonheur à EDC Las Vegas, tant la variété de styles est grande sur les 8 scènes principales proposés (et encore plus si on compte les « petites » scènes...). Les amateurs de Trance (Dreamstate sur le circuitGROUNDS le troisième jour), de Techno (neonGARDEN), Bass Music (bassPOD) et de Hardstyle (wasteLAND) ont même la chance d'avoir leurs scènes dédiées.

Après avoir vaincu les pires embouteillages que j'ai jamais vu, le Las Vegas Motor Speedway n'étant desservi que par une seule et unique autoroute pour plusieurs centaines de milliers de festivaliers, et s'être garé sur le parking qui doit faire la taille de l'hippodrome de Longchamp, j'arrive sur le site du festival. Le circuit automobile qui accueille EDC est repérable à plusieurs kilomètres à la ronde, notamment grâce au paysage désertique de la région.



Quand on fait ses premiers pas à l'intérieur, on comprend immédiatement qu'on s'apprête à vivre une expérience unique, ne serait-ce que par l'ambiance que font régner les hordes de « ravers » déjà aux abords et aux entrées du site. La décoration de l'endroit est très réussie, rien n'est laissé au hasard et le moindre petit recoin peut renfermer une véritable œuvre d'art. L'EDM est aux États-Unis une véritable communauté, presque une religion pour certains sans même exagérer, qui a pour vertu de rassembler les gens. On s'en rend compte dans la manière qu'ont les américains de se comporter entre eux sur le festival, aussi bien avec leurs proches qu'avec de parfaits inconnus, l'échange entre festivaliers est continu. L'ambiance générale à EDC est exclusivement positive, voire bon enfant. On se croirait presque par moments au pays des Bisounours ou dans une sorte de Disneyland géant sur le thème de la musique électronique.

Niveau organisation, on frise la perfection à tous les niveaux, ça dépasse tout ce que j'ai pu voir auparavant. On entre très rapidement sur le site du festival malgré les nombreux contrôles de sécurité, sauf peut être le deuxième jour, le plus chargé niveau affluence où il y a eu quelques minutes d'attente. La circulation à l'intérieur du festival entre les scènes est bien optimisée, les stands de nourriture et de boissons suffisamment nombreux et de qualité (un excellent point pour un festival) mais les prix restent généralement assez hauts. On n'est jamais trop serré dans la foule, les scènes sont suffisamment espacées pour qu'il y ait assez de place pour plusieurs dizaines de milliers de personnes partout.



Mes prestations préférées


Parmi les très nombreux et différents sets que j'ai eu la chance d'écouter lors de ces 3 jours au milieu du désert du Nevada, j'ai sélectionné les 5 qui m'ont le plus marqué.

Duke Dumont Duke Dumont (circuitGROUNDS) : l'anglais a délivré un set House très efficace et hautement énergétique, une dynamique qu'il a gardé pendant toute la durée de sa performance, faisant même une session Acid House ! Je ne connaissais pas les trois quarts des morceaux qu'il a joué, un sentiment très agréable qui devient malheureusement de plus en plus rare, c'était la première fois que je le voyais et j'ai déjà hâte de le revoir.

Axwell Axwell Λ Ingrosso Ingrosso (kineticFIELD – mainstage) : on est toujours très excité à l'idée de voir le duo suédois, et on est rarement déçu. Cette prestation sur la plus grosse scène d'EDC n'a pas failli à la règle, c'était une fois de plus très costaud et techniquement totalement au point. Nos deux amis sont allés droit au but : jouant la plupart de leurs singles récents ainsi que les sorties les plus efficaces des derniers mois sur leurs labels respectifs, le tout agrémenté de quelques petites surprises musicales (Desiigner – Panda par exemple), les américains ont apprécié autant que moi.

Shiba San Shiba San (cosmicMEADOW) : c'est sur une foule compacte et volumineuse que le français a distillé un set de vraie Deep et Tech House voire Techno de très grande qualité en fin de nuit le deuxième jour. Il a littéralement hypnotisé l'audience et les dizaines de milliers de personnes présentes ont semblé être totalement en phase avec ce que jouais celui qui est aujourd'hui probablement l'un de nos meilleurs exports à l'étranger en matière de musique électronique.

Martin Garrix Martin Garrix (circuitGROUNDS) : le prodige de 20 ans est, malgré son jeune âge, un habitué des plus grosses scènes des festivals les plus reconnus, et il l'a une nouvelle fois prouvé en proposant un set EDM dont il a le secret. Empilant les hits, les siens comme ceux des autres, le hollandais s'est montre très en forme derrière les platines. Même un pressage intempestif du bouton cue interrompant la musique pendant plusieurs secondes n'a rien gâché de la fête, « Sorry guys I fucked up ! ».

DJ Snake (kineticFIELD – mainstage) : le meilleur pour la fin. J'ai déjà eu l'occasion de voir le serpent se produire à de nombreuses reprises, mais là c'était de très loin son meilleur set, et aussi le plus violent, quelle énergie ! Naviguant entre Trap, Dubstep et même Hardstyle, il a littéralement retourné la mainstage, l'atmosphère était incroyable et les gens étaient complètement fous. Des gens pleuraient pendant Middle, passage agrémenté d'une bonne dose de feux d'artifices et pyrotechnie en tous genres. Sans aucun doute la meilleure performance du week-end.





Crédit Photo : EDC Las Vegas / Insomniac


Ruben Article rédigé par Ruben
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