C'est la triste réalité. Depuis mars 2020 et la pandémie de Covid-19, 1 club sur 3 a fermé sa porte, soit 365 boîtes de nuit. Des chiffres qui font froid dans le dos. On vous en dit plus dans notre article.

29,3% c'est le pourcentage exact tiré du rapport du NTIA, le syndicat de l'industrie du monde de la nuit britannique, de clubs qui ont été contraints de mettre la clef sous la porte.

Aujourd'hui, on comptabilise 1 ouverture pour 3 fermetures. Depuis mars 2020, la Grande-Bretagne fait face à des fermetures en masse, comme expliqué dans le rapport de 55 pages du NTIA, Night Time Industries Association. Ce rapport aborde de nombreux thèmes : de l'importance de cette musique pour l'économie britannique, en passant par les records musicaux de ces dernières années, à l'impact environnemental ou bien encore aux potentielles solutions proposées pour éviter davantage de catastrophes, la NTIA retrace le parcours du monde de la nuit et de l'electronic music.

"En raison de la pandémie, de l’inflation des coûts et des défis actuels de l’action industrielle", explique Michael Kill, PDG de NTIA. Il dénonce "un soutien disproportionné et un environnement commercial difficile".

Alors que ce rapport met en avant le fait que le style electronic music est le genre musical le plus populaire à 29 %, contre 22 % pour le rock et 21 % pour la pop, d'autres chiffres sont renseignés au sein des pages : 83 % des nightclubs britanniques se disent être "sur le fil du rasoir", seuls 43 % atteignent (à peine) le seuil de rentabilité et 40 % perdent de l’argent malgré le soutien du pouvoir public.

"Nous n’avons cessé d’insister auprès du gouvernement sur le fait que les entreprises indépendantes des secteurs de l’économie nocturne et de l’hôtellerie, sont les plus menacées par la crise actuelle" commente Michael Kill. Ce dernier lance désormais un cri d'alerte au gouvernement britannique et lui demande d'envisager un soutien financier supplémentaire afin d'aider le secteur en crise à s'en relever.

Pour consulter le rapport dans son intégralité cliquez ici.

Crédit Photo : Printworks London

Article rédigé par Eva