De mémoire, cela fait plusieurs années qu’un plateau d’artistes hard music de ce calibre ne s’est pas produit à Paris. Pour son quinzième anniversaire, le label Dirty Workz investit le T7 avec Da Tweekaz, Hard Driver ou encore Rebelion. Sur le papier, la soirée a tout pour être une réussite. Pourtant, malgré des sets plutôt bien ficelés et entraînants, on est reparti un peu frustrés de l’évènement.
Arrivés sous les coups d’1h du matin, on passe les contrôles de sécurité avant de faire la file pour les vestiaires. Visiblement beaucoup ont décidé d’arriver pour le début du set
Coone puisqu’on croise des représentants du label Dirty Workz et pas mal de fans avec du merchandising de certains dj’s au line-up ou de gros festivals comme Defqon 1. On laisse notre manteau au vestiaire pour 2 euros avant de pénétrer dans la salle déjà bien remplie.

Réchauffés par l’ambiance de la fosse et par la chaleur humaine, nous rejoignons des amis présents depuis le début de la soirée ouverte par Damien RK. Devant nous, le duo belge
Lowriderz emmène le public dans son univers très reconnaissable par l’utilisation de certaines sonorités. A quelques minutes de la fin de leur set très énergique, la fosse est totalement remplie.
Coone
Coone entre en scène pour un set de près d’une heure et demie. Le boss du label compte bien fêter ce quinzième anniversaire en beauté et livre un show très plaisant où il passe en revue ses titres comme « Superman » qui des années après est toujours aussi efficace. On retrouve aussi des exclus comme son remix du dernier titre de Robert Falcon, lui-même une reprise d’ « All of the Lights » de Kanye West & Rihanna. 
Da Tweekaz &
Hard Driver. Seulement, à notre grand regret on n’entendra jamais dans la soirée la fameuse « The Elite » même si de nombreux titres de la formation seront joués.
Coone régale par ses nombreux mashup de titres et reprises de titres iconiques en version hardstyle à l’image du « Royals » de Lorde. Showman, il interagit régulièrement avec le public qui est assez divisé entre ceux qui comme nous aimeraient pouvoir danser et d’autres plus passifs. 
Da Tweekaz
Da Tweekaz au T7. Toujours prêt à faire la fête, le duo référence du hardstyle propose un set puissant et entraînant bien qu’un peu plus déconstruit comparé à celui de la dernière fois. On prend toujours autant de plaisir sur leur remix d’ « On My way » d’Alan Walker ou sur celui de « Blue » de David Guetta. 
Da Tweekaz qu’il suit dans toutes ses animations : clapping, flash téléphones, chants, l’ambiance atteint son paroxysme lors du traditionnel « Jagermeïster » repris en chœur par le T7. Le set se termine en apothéose avec « Can Can » suivi de « Circle of Life » où une peluche « Simba » s’envole dans les airs pour atterrir dans la foule. En un mot : Hammergeil !
Hard Driver
Hard Driver fait trembler le T7 pendant une heure. Dès le début et son bootleg de « Like A G6 », le ton est donné. On découvre en live les titres de son album HDNA. Gros coup de cœur de notre côté pour « NRG » et « One More Track » avec laquelle il clôture son set. 
Hard Driver est plus calme que les autres mais sa sélection musicale est aussi plus poussée : D-Sturb, Sound Rush ou D-Block & S-te-Fan parsèment sa setlist. A voir la diversité de ses climax on comprend pourquoi il a signé le closing theme de l’édition 2022 de Defqon 1.

Coone ou d’autres artistes de hard music de légende prendre possession d’un club ou d’une salle de concert. On salue aussi la communauté francophone de hard music qui s’était déplacée en nombre pour cette soirée et qui a de nouveau démontrée qu’elle fait partie des meilleures communautés de musique électronique.
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Article rédigé par Alban Sauty
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