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Récap : Worakls Orchestra au Zénith de Paris
Par Alban Sauty
Le week-end dernier, nous étions à la date parisienne du Worakls Orchestra Tour. Un show inédit où musique électronique et classique n’ont fait qu’un pour séduire le public du Zénith. Retour sur ce live de près de 2h30 avec la plume de notre rédacteur.
En véritable chef d’orchestre, Worakls se tenait au centre de la scénographie derrière une grande table triangulaire. Derrière lui, deux estrades, l’une où venait performer régulièrement la guitariste et l’autre réservé à la percussionniste Nozomi Hiwatashi.
Situés sur les deux extrémités de la scène on retrouvait la formation des instrumentistes à cordes ainsi que les altistes et quelques cuivres. Au devant de ces deux formations, la violoniste Esther Abrami ainsi qu’un violoncelliste électrique, Antonin Winter venaient par leurs déplacements apporter du mouvement au show et une certaine énergie communicative. Pour compléter l’orchestre, une soprano (Laure Poissonnier) ainsi qu’une chanteuse (Lili Poe) accompagnaient de leur voix les notes jouées par le Worakls Orchestra.
Concernant la partie visuelle, pas d’écran en arrière-scène mais un travail intéressant sur les jeux de lumières très dynamiques qui pouvaient parfois former une figure comme un cube transparent . A cet instant, nous avions l’impression d’être placé comme spectateur face à un tableau.
Le concert
Tout commence par une percussion, un battement de tambour, un kick qui ne quittera plus la nappe mélodique de cette première partie du live de Worakls. Viennent ensuite les cordes puis les instruments à vent accompagnés des cuivres. Les morceaux prennent vie au fur et à mesure. Pas besoin d’un « bonsoir » ou d’une annonce au micro, la musique prend le dessus et nous rentrons tout de suite dans le live. Esther Abrami livre plusieurs solos qui font se lever la foule des gradins.
Complet en configuration VIP, le Zénith reste debout et fait savoir son appréciation par des applaudissements nourris. Tout d’un coup, la lumière s’éteint, des notes de piano retentissent et sont suivies des premiers riffs de guitare électrique de Lore Jarocinski qui parcourt la scène de long en large. Dans une ambiance plus rock, le concert se teinte de sonorités électroniques flirtant parfois un peu avec l’industrielle notamment sur la transition amenant vers l’arrivée de Lili Poe pour le puissant « L’amour, l’Amer, le Chaos » qu’on retrouvera sur le prochain album de Worakls.
Après un grand clapping qui fait résonner les murs de la salle, les harmonies de la soprano et des choristes sur « Nocturne » nous transportent dans un autre univers. On se croirait dans un film épique sur des titres comme « Hiba » ou « Pandémonium » proposé en version révisitée pour cette tournée. On vit encore mieux l’expérience Worakls en fermant les yeux et en se concentrant uniquement sur la musique et sur certaines transitions à la flûte. Une certaine émotion envahit la salle et Worakls qui prend quelques fois la parole ému par l’accueil positif réservé à son live.
Rejoint par le streamer Shaunz en fin de concert pour honorer sa promesse du ZEvent 2022 après avoir levé plus de 20 000€ lors de l’évènement caritatif, dédié cette année à la protection de planète, Worakls se voit offrir son premier disque d’or pour « Salzburg » qui vient clôturer le concert sous une standing ovation de plusieurs minutes.
Conclusion
Avec un concert unique en son genre sur la scène électronique française, nous avons été totalement séduits par ce Worakls Orchestra Tour. Au centre de la scène, Worakls a laissé aux solistes et chanteuses la place pour exprimer leur talent. Au sein d’un Zénith plein où l’ambiance était survoltée, nous avons apprécié les nouvelles versions des titres de l’album « Orchestra » et avons hâte d’entendre officiellement certains titres du futur album dévoilés lors de ce concert comme « L’amour, l’Amer, le Chaos ».
Séquencé en plusieurs parties à la manière d’une pièce de théâtre, le Worakls Orchestra est un show original qui a réuni un public hétérogène. Pour certains il est une porte d’entrée vers la musique classique tandis que d’autres y verront un premier pas vers les musiques électroniques. De notre côté on a adoré le mélange des deux styles. Par curiosité ou afin de passer un bon moment à découvrir en live tout autre chose que des Dj sets qui ont de plus en plus de mal à se renouveler, on vous conseille de vous rendre à l’une des dates françaises du Worakls Orchestra Tour à Nantes (15 octobre), Montpellier (28 octobre), Marseille (29 octobre) voire en Belgique à Bruxelles le 10 novembre.