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A Copenhague, on sécurise (beaucoup) le clubbing

Par Johann

Il y a définitivement deux catégories : les villes et pays qui protègent et valorisent la culture club, et les autres. Les pays du nord sont généralement précurseurs sur de nombreux points, et cette fois-ci, c’est le Danemark qui franchit un nouveau pas en matière de protection de sa vie nocturne.


Autant nous sommes a priori tous favorables à un maximum de protection et de sécurisation de la part des autorités pour que le clubbing, et la vie nocturne d’une manière générale, demeurent des moments de fête et de joie, autant parfois, on peut estimer que certaines décisions semblent… radicales.



A Copenhague, et plus particulièrement dans 4 zones qui constituent, au total, le cœur de la ville, dont les célèbres rues Gothersgade, Vestergade et Vesterbrogade, il a été acté que les personnes ayant un casier judiciaire… seraient interdites d’accès. Ces 4 secteurs où la vie nocturne est relativement animée se retrouvent donc, a priori, très sécurisés. Trop sécurisés ? A chacun son interprétation.



Ces exclusions concernent en effet toutes personnes possédant un casier judiciaire mentionnant, a minima, une condamnation au pénal. Tous les « criminels » ne sont donc pas concernés, mais sanctionner en masse une partie de la population déjà sanctionnée au tribunal, et potentiellement pour des faits ne constituant pas une menace pour les autres, peut paraître parfois injuste.



Cette législation, entrée en vigueur le 14 septembre 2021, est soumise à des contrôles de police.Les contrevenants s’exposent à de fortes amendes (jusque 10 000 couronnes) et de la prison en cas de récidive. De quoi inciter à se tenir à carreau pour continuer de faire la fête !


Johann Article rédigé par Johann