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Recap de l'EDC Las Vegas 2019

Par Maele

La 23ème édition du gigantesque festival américain vient tout juste de s'achever. Durant 3 jours, plus de 400 000 festivaliers étaient présents pour vivre cette expérience unique, le plaçant ainsi au premier rang des festivals électro en termes de visiteurs. Cette année, une partie de l'équipe de ClubbingHouse.com a eu la chance de vivre ce festival : l'heure d'un récap s'impose !


La programmation




Réputé pour avoir un line-up ultra complet et qualitatif depuis de nombreuses années, l'Electric Daisy Carnival n'a pas déçu avec son édition 2019. Ce qui fait la force de ce festival, c'est de réussir à réunir les plus gros noms de chaque style musical et dans le même temps, faire découvrir au public de nouveaux visages prometteurs. Pour cause, l'EDC ne mise pas exclusivement sur des headliners pour sa Main Stage mais propose beaucoup de diversité sur celle-ci (Excision, San Holo...).

Nous pouvions également retrouver quelques noms plutôt rares en Europe, à l'instar d'Illenium Illenium, 4B, Saymyname SAYMYNAME, Drezo, Nitti Gritti, Yultron, Rion Ten etc... Le seul petit bémol à émettre, c'est le fait de ne pas retrouver sur le line up quelques DJs présents lors de l'EDC Week (qui se déroulait en amont mais également après le festival) tels que Kygo, Marshmello ou encore Porter Robinson.

Le lieu / Les scènes




Le festival se tient à l'extérieur de la ville de Las Vegas, sur le Speedway Motors, un très grand circuit automobile. Ce n'est pas moins de 10 scènes que compte l'EDC. Pour cette édition 2019, 7 d'entre elles ont été totalement redesignées. Lors de chaque édition, un thème est choisi : cette année, celui-ci était « Energy ». Les scènes sont alors adaptées en fonction du thème annuel.



Pour rester dans l'ambiance « fête foraine » et dans le gigantisme américain, les scènes sont toutes plus impressionnantes les unes que les autres, de par leur taille, leur décoration ou leurs effets pyrotechniques (mention spéciale à la scène Cosmic Meadow, relookée pour l'occasion, qui était particulièrement sublime). Il est vrai que l'un des atouts majeurs de ce festival, c'est incontestablement ses feux d'artifices, sans doute les plus impressionnants que nous avons vu jusqu'à présent.



L'ambiance / Le public




Le public américain est bien différent du public européen, et ce sur de nombreux points : vestimentairement parlant (ce n'est pas une légende, à l'EDC, le public n'est pas très habillé) et musicalement parlant. En effet, aux US, il existe une importante culture de la « Bass music », que nous retrouvons peut-être moins sur le continent européen : c'est simple, à chaque drop dubstep, c'est toute la foule qui headbangait ensemble. Le public, venu en masse, était connaisseur et cela fait plaisir de retrouver une certaine communion dans chaque style respectif.

L'organisation


Souvent pointée du doigt dans les éditions précédentes, l'organisation est pourtant un point primordial pour un festival de cette envergure. Depuis l'année dernière, le festival a lancé un camping afin de fluidifier les importants flux de personnes. En effet, avant 2018, il n'était pas rare de devoir mettre plus de 4 heures pour quitter le festival.



Cette année, nous avions opté pour le parking premium (cher mais plus facile d'accessibilité) et nous n'avons rencontré aucun problème : nous mettions environ 10 minutes tous les soirs pour sortir du parking. En revanche, pour les personnes qui avaient opté pour le « parking free » ou un Uber, les sorties étaient beaucoup plus longues (environ 2 heures). Pour l'aller au festival, il faut prévoir quand même quelques bouchons. Toutefois, cette problématique semble difficilement améliorable puisqu'il n'existe que 2 routes pour aller au festival.

Concernant l'organisation au sein même du festival, nous avons toujours peu attendu aux bars ou aux stands de nourriture. La nourriture était essentiellement des spécialités américaines, mais celle-ci était correcte.

De nombreux espaces de repos étaient présents dans le festival, ce qui est appréciable pour un festival se déroulant toute la nuit. Enfin, les sanitaires étaient sans doute trop peu nombreux par rapport à l'important nombre de festivaliers. Il y avait toujours une queue très longue pour y accéder et ceux-ci n'étaient pas très bien entretenus (jamais de papier).

Le budget à prévoir




Qui dit festival aux US dit forcément budget important à prévoir. Beaucoup se posent la question du coût total d'une telle expérience. Tout d'abord, concernant le prix de l'avion, il vous faudra compter aux alentours de 500/700 euros (sachant que les vols pour Los Angeles sont beaucoup moins chers). Pour le logement, le prix des hôtels à Vegas reste correct par rapport à la prestation proposée. Tous les hôtels sont impressionnants et très confortables. De notre côté, nous avons dépensé 250 euros par personne pour 5 nuits à Vegas.

Pour le festival à proprement parlé, il vous faudra compter environ 400 euros pour les pass 3 jours, auquel vous allez éventuellement rajouter les prix des soirées ou des pool parties de l'EDC Week (entre 20 et 100 euros par soirée).

A l'intérieur du festival, tout est très cher, que ça soit la nourriture, les boissons ou le merchandising. Il vous faudra compter 5$ la bouteille d'eau (des points d'eau gratuit sont cependant disponibles), 15$ le vodka-redbull ou encore 15$ le burger frites.

Pour profiter pleinement de son EDC, nous vous conseillons donc de prévoir environ 2000 euros pour une semaine sur place.

Bilan




Incontestablement, l'EDC Las Vegas fait partie des plus gros festivals mondiaux, à conseiller de toute évidence. Malgré le fait qu'il n'y ait peut-être pas la même magie qu'à Tomorrowland, le festival est tout simplement incroyable ! Si vous voulez vivre une expérience mémorable, l'EDC est à faire au moins une fois dans votre vie de festivalier.

Top 3 des sets vus par Maele




Saymyname Saymyname

Véritable roi de la hardtrap, ce n'est pas moins de 3 sets que nous a proposé le DJ américain durant l'EDC (un durant une pool party de l'EDC Camp et un B2B avec 4B). Si celui-ci n'est pas encore très connu en Europe, aux US il est capable de remplir l'une des plus grosses scènes du festival (Circuit Grounds). Comme il sait si bien le faire, Saymyname Saymyname a enchainé les drop hardtrap, en jouant tout de même quelques gros tubes du moment tel que « Great Spirit ».

Skrillex Skrillex

C'était LE set surprise de cette édition, et quelle surprise ! Skrillex Skrillex n'était pas venu à l'EDC Vegas depuis plusieurs années, bien que celui-ci était présent sur d'autres EDC, comme à Mexico en février dernier. Que c'est bon de voir enfin le DJ américain en live ! Le DJ nous a impressionné par sa technique. Celui-ci a bien évidemment joué ses grands classiques à l'instar de « Chicken Soup ». Lors de son set, la scène était littéralement pleine à craquer et tout le public en folie.

Illenium Illenium

Illenium Illenium, étoile montante américaine, nous a proposé un set royal sur la Circuit Grounds. Le DJ est devenu une réelle star aux US mais on comprend pourquoi. Celui-ci arrive à trouver un équilibre quasi parfait entre ses sons très émotionnels (notamment « Take Away », véritable perle) et des sons beaucoup plus énervés tel que la classique « Rumble » d'Excision. Les deux sets que nous avons vu de lui (l'autre étant son set à l'Hakkasan pendant l'EDC Week) étaient tout simplement sublimes.


Maele Article rédigé par Maele
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