Le festival majeur de fin d'année en France était de retour ce samedi 15 décembre à Montpellier. Retour sur cette belle édition 2018 !
Implanté depuis maintenant 2011 sur notre territoire, le festival I Love Techno Europe nous accueillait une fois de plus au sein de l'immense Parc des Expositions de Pérols situé à quelques kilomètres de Montpellier.
Après une grosse édition 2017, il nous tardait de venir voir ce que le festival allait nous proposer cette année.
La programmation
Avec 25 artistes divisés sur 4 scènes, la programmation d'
I Love Techno Europe avait de quoi ravir les fans de
Techno mais aussi de
Bass Music.
Au programme cette année,
Solomun,
Laurent Garnier,
Charlotte De Witte,
Kolsch,
Doctor P,
Vitalic qui venait présenter son nouveau live sous son alias
Dima, Dixon, Tale Of Us et beaucoup d'autres.
Programmé dans la
Blue Room, le DJ anglais Rusko a malheureusement annulé sa venue au dernier moment et a laissé place au Dad Crew Allstars.
L'organisation
Comme on le disait l'année dernière, l'organisation est l'un des gros point fort de ce festival depuis maintenant quelques années. Quasiment aucune attente que ce soit à l'entrée, aux toilettes et aux bars (nous n'avons pas eu la chance d'expérimenter les vestiaires).
I Love Techno est équipé du
Cashless donc pas de problèmes pour payer aux bars, présents devant chaque scène et l'extérieur, et au stands de nourriture (bientôt la mise en place du bracelet pour éviter la perte de la carte Cashless ?).
Dans l'enceinte, si vous êtes novice, aucun soucis d'orientation, tout est parfaitement indiqué. Que ce soit le lieu des scènes, les bars, les toilettes et les vestiaires. Le nom du DJ en train de jouer est même inscrit au laser à l'entrée de chaque scène.
Autre point non négligeable, le festival met en place des navettes et un renforcement des Trams en direction de Montpellier au tarif de 2 euros l'aller retour.
Les scènes
4 scènes sont donc proposées à
I Love Techno qui correspondent chacune à un hangar du Parc des Expositions, le tout lié par des passages en extérieur.
La
Red Room, qui a la plus grande capacité d'accueil et là où se trouve la majorité des têtes d'affiche, la
Green Room, la
Blue Room, plus petite que ses deux collègues et qui accueille la Bass Music et enfin, la
Purple Room qui héberge des DJs locaux.
A noter que cette dernière, bien moins imposante que les trois autres, est un passage obligé pour tous les festivaliers après leur entrée ce qui donne une belle visibilité à ces jeunes artistes en herbe.
Comme chaque année, les shows lasers et les jeux de lumière de la
Red Room et de la
Green Room sont particulièrement spectaculaires. Des écrans LED très minimalistes mais efficaces qui, couplés, aux jeux de lumière assurent un spectacle visuel de haute voltige.
Le public
Grosse surprise par rapport à l'édition 2018, l'affluence a clairement été revue à la baisse cette année. En effet, "seulement" 18000 personnes étaient présentes cette année contre près de 24000 l'an dernier.
Un chiffre dû aux mouvements sociaux actuels en France selon
Armel Campagna, directeur du festival : "
On a beaucoup de gens qui viennent de la France entière et il y en a beaucoup qui sont bloqués dans les bouchons à cause des manifestations de gilets jaunes. Forcément on a perdu un peu de public, d'autres n'ont même pas pris la peine de se déplacer".
De notre côté, on ne va pas cacher notre joie quand il n'y a aucun soucis pour se faufiler au plus près de la scène ou pour circuler à l'intérieur comme à l'extérieur des hangars.
On se rappelle notamment d'une
Red Room pleine à craquer dès 22h pour Paul Kalkbrenner l'année dernière ou encore pour le finish de Jeff Mills comme pour celui de Boris Brejcha dans la
Green Room.
Pour ce qui est du public en lui-même, il est sensiblement identique à l'année dernière, une moyenne d'âge de 25 ans (bon, un peu plus devant
Laurent Garnier on l'avoue) et pour la majorité connaisseur.
Les sets
Passons désormais à l'élément essentiel du festival, la musique ! Avec de très belles performances placées tôt dans la soirée, on pense notamment au live de Giorgia Angiuli, le set de Dixon ou encore le passage du jeune français Dustycloud,
I Love Techno proposait cette année de belles découvertes à ses festivaliers.
Dustycloud, protégé de la maison
Confession de Tchami, était d'ailleurs accompagné des Bellecour alias Tony Romera et Keeld. Ce dernier venu sur scène pour jouer son morceau "Stupid" sorti cet été.
Belle surprise également pour le live de
Vitalic sous Dima qui a comblé une Green Room venu découvrir l'alias du dijonnais.
Pendant que
Solomun s'emparait des commandes de la
Red Room pour un set de 2h, c'est le danois
Kolsch qui opérait en
Green Room.
L'homme au chapeau qui sortait de deux sets de 10h à Anvers le week-end dernier a fait voyager la salle pendant 1h45. Quel kiff de voir l'artiste en communion totale avec ses fans sur ses plus grands classiques tels que "Grey" ou "Opa".
S'en suivait notre légende nationale
Laurent Garnier, très attendu par son public venu en masse pour l'occasion. Lui qui expliquait récemment
son rapport singulier au festival n'a pas déçu avec un set hypnotisant 100% techno.
Du côté de la salle Bass Music c'est
Doctor P qui s'occupait des derniers headbangers courageux. Le membre de la team
Circus au même titre que son pote Flux Pavilion, à qui il a rendu hommage en jouant son désormais classique remix de "Gold Dust", a clôturé comme il se doit la
Blue Room à grands coups de Dubstep.
Pour ce qui est de la
Red Room, le finish a été confié à
Charlotte De Witte qui aura connue une ascension fulgurante cette année. La jeune belge n'était clairement pas venue faire dans la dentelle et a clôturé violemment cette édition 2018 avec des gros passages Acid.
Bilan
Un festival qui, malgré une affluence en baisse cette année, reste un incontournable du genre dans l'hexagone. Un line-up toujours aussi qualitatif lâché dans une enceinte parfaitement adaptée à ce type d'événement ravit chaque année les adeptes de Techno et de Bass Music.
Après cette belle édition 2018, on a déjà hâte de revenir taper du pied au Parc des Expos le 14 Décembre prochain pour I Love Techno Europe 2019 !
Crédit Photo : Hassan Boufennane
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Article rédigé par MAMat
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