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Récap complet de l'édition 2018 de l'Electrobeach Music Festival

Par MAMat

Nous étions présents le week-end dernier pour l'événement majeur en terme de musique électronique dans notre pays, l'Electrobeach Music Festival. Récap complet de ces 3 jours bouillants passés du côté de Port-Barcarès.


Toujours situé dans les jardins du Lydia avec son bateau échoué, l'Electrobeach Music Festival, le plus gros festival de musique électronique de France, était de retour cette année les 12, 13 et 14 juillet.

Retour sur cette belle édition 2018 qui, coupe du monde oblige, était une nouvelle fois aux couleurs du drapeau tricolore.



La programmation


Le festival a une nouvelle fois ramené de gros noms pour cette édition 2018. Au programme côté Mainstage la présence de Steve Angello Steve Angello, Martin Garrix Martin Garrix, Armin Van Buuren, Diplo, Afrojack, Oliver Heldens, Carnage, Jauz, Vini Vici, San Holo, Dimitri Vangelis & Wyman ou encore Timmy Trumpet.

La France était elle aussi bien représentée avec la présence du crew Pardon My French au complet, Dj Snake Dj Snake, Mercer et le premier passage français du show No Redemption de Tchami Tchami et Malaa Malaa. On pouvait retrouver également sur la Mainstage les lyonnais Bellecour, Damien N-Drix, Bakermat ou encore Boris Way.



Du côté de la scène Techno, la légende Carl Cox Carl Cox était présente pour l'un de ses rares passages dans l'hexagone. On pouvait retrouver le deuxième jour le collectif elrow qui s'est emparé de la scène ou encore Déborah De Luca, Ellen Allien, Molecule et Louissahhh.

Des pointures de la scène Hard étaient également présentes avec notamment Da Tweekaz, Coone, Radical Redemption, Angerfist, Miss K8, The Prophet ou encore Frontliner.

Du côté de la Beach Stage, les organisateurs avaient fait le choix de mettre en avant des artistes locaux, une décision dont le maire du Barcarés expliquait la priorité pour la région.



Organisation


Peu de différences en terme d'organisation par rapport à l'an passé, l'arrivée des festivaliers est assez fluide avec peu d'attente à l'entrée. La fouille est quant à elle toujours aussi aléatoire en fonction du vigile ou du nombre de personnes à l'entrée obligeant à accélérer la cadence.

A l'intérieur du festival, les stands de boissons et de nourriture sont bien disposés avec un moyen toujours rapide d'accéder au stand. Petit bémol pour les Banks où l'on peut recharger son bracelet qui sont toujours aussi prisées. Pour ce qui est des tarifs, le festival reste assez cher par rapport à la moyenne.



Le festival disposait cette année des habituels stands de merchandisings avec un espace Pardon My French et No Redemption ou encore un stand Get 27 qui mettait en place une tyrolienne pour l'occasion. La grande roue avec sa vue exceptionnelle a malheureusement disparue pour laisser place à une nouvelle attraction.





14 juillet oblige, la Patrouille de France a de nouveau survolé le festival pendant 10 bonnes minutes offrant aux festivaliers un nouveau bon moment durant le set de Dimitri Vangelis & Wyman. Dommage qu'on ait pas eu le droit à plus de Français sur la Mainstage pour ce jour particulier pour notre pays.





Les scènes


Mainstage

Avec un design presque similaire à l'année dernière, la Mainstage de cette édition 2018 reste massive, notamment de nuit. Composée uniquement d'écrans LED, les panneaux étaient cette année séparés en deux moitiés, l'une verticale et l'autre horizontale.

Une décision qui pouvait paraître curieuse mais qui n'entachait pas pour autant le rendu final. On reste donc dans du 100% écran à LED (on est pas mal à préférer les décors dans l'équipe, mais les goûts et les couleurs...).



Cette année les organisateurs avaient mis le paquet pour les jets de CO2 et les flammes présentes devant la scène avec le retour des couleurs bleu, blanc, rouge. Petit bémol pour les feux d'artifices qui, même s'ils étaient présents, n'auront pas marqué les esprits sauf éventuellement pour le closing de Martin Garrix Martin Garrix le deuxième jour.



Côté fosse, le revêtement au sol a malheureusement été considérablement réduit cette année, ce qui nous faisait respirer beaucoup, vraiment beaucoup de poussière... Pas le top !

Techno Stage

Gros changement en revanche pour la Techno Stage cette année avec la disparition du chapiteau et la mise en place d'une scène circulaire composée de structures métalliques. Une scène malheureusement très fade de jour mais qui gagnait en crédibilité la nuit grâce aux jeux de lumières.



Gros point fort en revanche le deuxième jour avec la résidence accordée à elrow qui avait pour l'occasion décoré la scène sur le thème du nouvel an chinois avec la présence de performers déguisés dans la foule. Danser avec des dragons ou des danseurs sur des échasses, il faut avouer que ça a de la gueule !


Hardstyle Stage

Toujours située derrière le Lydia, la scène Hardstyle s'est replacée cette année au même endroit que la Beach Stage pendant l'édition 2014. Un design simple avec un toit, le DJ booth et quelques jeux de lumières. Les panneaux LED où le public était régulièrement filmé ont eux aussi disparus.



La scène Hardstyle offrait sans doute le meilleur cadre possible avec la présence de la mer d'un côté et le bateau de l'autre. Tout ça les pieds dans le sable, le cocktail est plutôt sympa même s'il est un peu difficile de bouger les pieds ensablés.

Beach Stage

Pour ce qui est de la Beach Stage, celle-ci offrait un design un peu plus élaboré que la scène Hardstyle avec une structure en arc de cercle et des jeux de lumières plus important. Elle aussi proposait un cadre sympathique avec la mer juste à côté et un son House de qualité.



Le public


Malheureusement un festival ne choisit pas son public et l'Electrobeach n'échappe pas à la règle avec un public scindé en deux comme chaque année. D'un côté les connaisseurs et ceux venus apprécier la musique de leurs artistes préférés, et de l'autre, sans doute plus nombreux, ceux venus faire la fête et se retourner le cerveau pendant 3 jours devant la Mainstage...



Quel dommage de croiser des personnes qui ne sont pas au courant qu'il existe d'autres scènes que la principale ou d'autres ne connaissant même pas le nom du DJ qui joue... Il y a néanmoins des points positifs à tout ceci avec une grosse ambiance sur des sets énergiques comme Carnage, Timmy Trumpet, Afrojack ou Vini Vici.





On a également pu noter une ambiance de folie tout au long du festival sur la scène Hard ou encore une magnifique vibe chill sur la Beach Stage même si le public n'était pas nombreux. Du côté de la Techno, le public n'est malheureusement pas venu en masse non plus à part sur Carl Cox Carl Cox ou la scène était quasiment pleine.



Les sets


Day 1

En ce premier jour de festival le programme était plutôt lourd. Un enchaînement Jauz, Diplo, Dj Snake Dj Snake sur la Mainstage, la venue de Carl Cox Carl Cox sur la Techno Stage, Da Tweekaz, Angerfist et Miss K8 sur la Hard Stage ou encore Nico de Andrea sur la Beach Stage.

Après Henri PFR, c'est le duo lyonnais Bellecour, composé de Tony Romera et Keeld, qui se sont emparés de la Mainstage pendant 1h pour un set House/Tech-House avec leurs productions solo respectives et sous leur projet Bellecour dont leur dernier en date, le fameux "Quinoa Vibration".



Côté Techno Stage, Carl Cox Carl Cox, programmé à 19h30 pour 2h de set a réussi à réunir de nombreux fans et curieux venus découvrir pour la première fois la légende du genre. Un set qui, sans surprise, a conquis le public dans une ambiance survoltée.



Sur la Mainstage, la fin de soirée était placée sous le signe de la violence. Le premier a ouvrir le bal après la Future House d'Oliver Heldens fut Jauz avec un set Bass House dont il a le secret mais qui n'a malheureusement pas énormément pris sur la foule.

Un autre américain pointait le bout de son nez en la personne de Diplo qui faisait sa première apparition à l'EMF. Le membre de Major Lazer a proposé un mix entre ses classiques et ceux de ses groupes ainsi que des gros bangers Trap.

Dj Snake Dj Snake s'est quant à lui chargé du closing de ce premier jour. L'habitué des lieux a proposé un set classique combinant une partie Dubstep/Trap en premier temps avec des productions d'Excision, sa collab avec Zomboy ou encore le "Da Vinci" d'Aazar et Bellecour qui sont remontés sur scène pour l'occasion. Ses plus grands tubes y sont également passés avec un finish "Magenta Riddim", "Let Me Love You", "A Different Way" et "Middle".



Day 2

Le deuxième jour était tout aussi costaud avec la venue des superstars Martin Garrix Martin Garrix et Steve Angello Steve Angello après Carnage et Timmy Trumpet qui ont littéralement retourner la Mainstage et en ont même profité pour présenter leur dernière collab.



En début de soirée c'était le membre de Pardon My French, Mercer qui s'est chargé d'ambiancer la foule avec ses sons House et Disco dont son désormais classique "Satisfy".



Du côté de la Techno Stage, c'est le collectif elrow avec une scène totalement redécorée qui a proposé les sets Tech-House de Toni Varga, Marc Maya et Bastian Bux. Une ambiance et une vibe exceptionnelle !

Avant le closing de Martin Garrix Martin Garrix, qui a pour la peine hérité d'une scène surélevée, c'est le membre de la désormais reformée Swedish House Mafia, Steve Angello Steve Angello qui a envoûté la foule de sa Progressive House.



De son intro "Rejoice" à "Paradiso", sorti sur son album Human, le suédois a totalement régalé avec notamment un hommage émouvant à Avicii sur "Levels". Steve Angello Steve Angello n'a pas hésité à faire des clins d'oeil à la Swedish House Mafia en jouant les classiques "Don't You Worry Child" ou encore "Greyhound" avec en finish une prise de micro "Swedish House Mafia loves you".

Day 3

Dernier jour de l'Electrobeach mais ce n'est pas pour autant que le programme n'était pas chargé, au contraire ! Une fin d'après-midi rythmée au son de Moksi qui ont livré un très bon set avec leur Bass House et qui n'ont pas hésité à lancer des "on est en finale" au micro.

C'est le duo Dimitri Vangelis & Wyman et leur Progressive House qui ont eu le privilège de mixer pendant le passage de la Patrouille de France. Le duo suédois a jouer le classique "Payback" en compagnie de Steve Angello Steve Angello ou encore "ID2", un très bon set !



S'en suivait le duo (venu en solo pour l'occasion) Vini Vici et leur Psy-Trance suivit d'Afrojack qui a livré un set d'une grande efficacité. Le néerlandais a retourné la Mainstage en enchaînant des gros bangers comme son dernier "My City" ou "Hands Up" en ne laissait aucun temps de repos aux festivaliers. Du grand Afrojack !

De retour cette année, Armin Van Buuren était sans doute l'artiste le plus attendu de la journée avec de nombreux fans portant des tee-shirts à son effigie. Et le néerlandais n'a évidemment pas déçu. Devant une foule acquis à sa cause, Armin Van Buuren a enchaîné les sons Trance/Big Room pour finir sur son dernier "Blah Blah Blah" repris en coeur par le public.



Le closing de cette édition 2018 était donc assuré par Tchami Tchami et Malaa Malaa et leur show No Redemption. Un closing qui n'a malheureusement pas pris sur la foule qui, après les sets très énergiques de Vini Vici, Afrojack et Armin Van Buuren, a quelque peu déserté la Mainstage. Mais quoi de mieux qu'un peu de place pour profiter au maximum du son ?



Les deux Français qui avaient ramené leur scénographie pour l'occasion ont joué leur discographie respective avec un mix à 4 mains et une alternance entre leurs univers. Une playlist House très axée Confession ponctuée de quelques notes Bass House et Future House notamment sur les classiques de Tchami Tchami.



Conclusion


L'édition 2018 de l'Electrobeach Music Festival aura donc une nouvelle fois confirmé le statut de plus grand festival de musique électronique de France. Avec une organisation de plus en plus rodée, des artistes internationaux comblés et un public ravi, le festival a encore de beaux jours devant lui.

On espère notamment pour l'année prochaine des sets un peu plus long, le retour du revêtement au sol présent en 2017 et une fouille plus importante pour éviter certains incidents.

Rendez-vous en 2019 !


Crédit Photo : Camille CJ / Druxs / Weenight / Dorian Narayana
MAMat Article rédigé par MAMat
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