En ce jour de Saint Patrick nous nous sommes rendus du côté de Chambéry pour voir comment se porte le festival Pharaonic qui célébrait son quatrième anniversaire. Retour sur une très belle édition 2018 qui aura tenu toutes ses promesses.
Le Pharaonic Festival était de retour pour la quatrième année consécutive au Phare à Chambéry ce samedi 17 mars de 19h à 4h.
Après avoir accueilli Don Diablo, Showtek, Martin Solveig, Bob Sinclar et bien d'autres pendant 3 éditions, le festival recevait cette année Martin Jensen, Boris Way, Hugel, Kungs, W&w, Mike Williams et la star suédoise Steve Angello.
Organisation
Pour une quatrième édition, on peut dire que l'organisation est bien huilée. Quasiment aucune attente que ce soit à l'entrée de la salle ou à l'intérieur pour récupérer les bracelets et une très bonne gestion des flux humains.
Les 2 bars, placés dans la salle, sont également très bien gérés grâce au paiement Cashless avec un temps d'attente presque nul même pendant les transitions entre les DJs.
La scène
La scène ne présentait pas énormément de changement par rapport à l'édition 2017. La structure, composée de panneaux LED, est disposée en forme de triangle tout comme l'avancée de la scène dans la fosse pour rester fidèle au thème des pharaons et de l'Egypte.
Pour ce qui est des effets visuels et pyrotechniques, on a eu le droit à du CO2, des jets de flamme, quelques artifices et beaucoup de confettis. Simple mais efficace.
L'ambiance
Malgré une moyenne d'âge plutôt jeune, le public a réussi à mettre une ambiance assez incroyable tout au long de la soirée. Des festivaliers avec une energie débordante, notamment sur le set de
W&w, avec beaucoup de jeunes venus se défouler et jumper sur les plus gros drops et lancer des "Hey Hey Oh Oh". De ce fait, l'ambiance retombait quand les sons étaient un peu plus pointus mais rien de très grave.
Les sets
La soirée, retransmise en intégralité sur
Fun Radio, était ouverte par le warm-up de
Louis Bekk suivi des sets axés
House des Français
Boris Way et
Hugel qui cartonne actuellement avec son remix de Mono Mind.
Martin Jensen prend ensuite le relais pour 1h de mix alternant
Big Room et
Future House. L'auteur du tube "Solo Dance" n'a pas hésité à jouer quelques titres plus énervés en fin de set comme "2 Lit" et "Pop Dat" d'
Aazar ou encore le remix de
Zomboy sur "Follow Me" de
Bro Safari avant l'arrivée des
W&w.
Le duo néerlandais n'était clairement pas venu faire dans la dentelle et comptait bien montrer à tout le monde que la
Big Room n'est pas morte. Leurs plus grands tubes y sont passés, de "Bigfoot" à leur dernier "God is a Girl" en passant par "Rave After Rave" et le fameux "Crowd Control" suivi par tout le public de Chambéry (big up également au passage Cascada avec l'indémodable "Everytime We Touch").
Quelques notes
Psy-Trance avec leur collab "Chakra" en compagnie de
Vini Vici et un finish
Hardstyle avec, entre autres, "Destiny" de
Headhunterz, les
W&w ont bien retourné le Phare comme prévu.
Difficile de passer après cette tornade mais c'est sans compter la popularité d'un des Français les plus en vogue ces derniers mois,
Kungs. Le set toujours aussi frais du jeune
Valentin Brunel a conquis le public savoyard notamment sur ses plus grands cartons comme "This Girl", "I Feel So Bad" ou encore "More Mess".
Kungs sait rassembler les foules en mixant des gros cartons comme "Free From Desire", "Cutting Shapes" de
Don Diablo ou même "Mwaka Moon" de
Kalash mais propose également quelques sons plus pointus comme du
Kolsch ou les notes
Tech House de
CamelPhat sur le remix de "Right Here Right Now".
La scène est transformée juste après la fin du set de
Kungs, l'écran LED sous les platines disparaît et des jeux de lumières sont rajoutés pour la venue de
Steve Angello. Les organisateurs avaient promis "
une régie DJ taillée sur mesure pour le show du suédois", ils n'avaient pas menti.
1h40,
Steve Angello, qui se faisait de plus en plus rare en France, fait son entrée sur le magnifique "Rejoice". Tu nous avait manqué Steve.
Le suédois, dont l'album
Human devrait voir le jour dans les prochaines semaines, a joué un set d'
1h15 (ressenti 10 minutes) composé de ses plus grands classiques comme "Knas", "SLVR", "Payback", "Follow Me", la toujours très attendue "Sentido", des releases de son label Size avec
CYA mais aussi "Opus" d'
Eric Prydz. Difficile de tout citer mais tout y était. Ajoutez à ça les visuels magnifiques et la prestance du boss et vous obtenez un set quasi parfait.
Les tubes de la
Swedish House Mafia sont également passés, "One", "Don't You Worry Child" ou "Save The World" mais aussi le remix d'
Axwell sur "In My Mind" et le classique "Reload" de
Sebastian Ingrosso. De quoi
présager un retour en closing de l'Ultra la semaine prochaine ? On ne saurait dire mais c'est toujours un plaisir d'écouter ces sons en live.
Le set de
Steve Angello se termine en beauté avec "Break Me Down" suivi de l'incroyable "Paradiso", qui devrait être disponible sur l'album
Human du suédois, accompagné par le vocal "You've got the Love". Magique.
Les organisateurs sont invités à monter sur scène pour être remerciés avant que le jeune
Mike Williams, qui mixera sur la Main Stage de l'
Ultra Miami la semaine prochaine, prenne le relais pour clôturer le festival avec sa
Future House très efficace.
Conclusion
Une quatrième édition qui aura donc tenu toutes ses promesses avec un show dantesque de
Steve Angello comme point d'orgue. Gros point fort sur l'organisation, on souhaite une longue vie à ce festival.
Crédit Photo : Caroline Moureaux / Lempens
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Article rédigé par MAMat
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