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Recap de la première édition du Green Horse Festival

Par alban Sauty

Du 7 au 9 juillet se déroulait le Green Horse Festival sur le site de l'hippodrome de Mauquenchy en Normandie. Organisé par JLCD Events, cette première édition avait fait le pari de réunir des artistes aux styles diverses a l'image de Boulevard des Airs, Imany, Calypso Rose ou Martin Garrix, Feder et Dimitri Vegas & Like Mike coté électro. Retour sur cette première édition...


Se déroulant sur 3 soirées, le Green Horse Festival misait sur une programmation éclectique pour satisfaire les quelque 30 000 festivaliers attendus cette année, avec la présence de Matmatah, Ridsa et Vianney mais aussi de Martin Garrix Martin Garrix, Feder Feder ou Dimitri Vegas & Like Mike Dimitri Vegas & Like Mike coté électro.

Un cadre original !


Cette primo-édition a eu lieu à Mauquenchy, à 30 minutes de Rouen, sur l'hippodrome, lieu emblématique des passionnées de courses hippiques en Normandie. Particularité du lieu : il est tout en horizontalité de tel sorte que les deux scènes (Arion et Pégase) étaient espacées de seulement 40 m ce qui permettait d'enchaîner les concerts rapidement (15 min de battement entre chaque concert) mais ce qui pouvait aussi être dérangeant lorsqu'un artiste faisait ses balances sur une scène pendant qu'un concert se déroulait sur l'autre notamment le dimanche.





Le festival commençait donc le 7 juillet, et, avec Martin Garrix Martin Garrix en tête d'affiche les organisateurs avaient frappé fort pour ce premier soir. Nous arrivons sur place vers 20h30 grâce aux navettes gratuites mises en place pour rejoindre le site depuis les villes alentours (Dieppe, Rouen, Beauvais, Gournay). Un bon point pour le GHF qui se veut respectueux de l'environnement. Dans cet optique, les parkings les plus proches de l'entrée du festival étaient réservés aux personnes pratiquant le covoiturage. Enfin, le système de consigne pour les gobelets permettait aussi de renforcer cet aspect écolo.

Après avoir passé les contrôles réglementaires pour pénétrer dans l'enceinte du festival, les festivaliers pouvaient découvrir sur la gauche de l'espace réservé aux concerts, un village associatif permettant de faire une pause entre deux shows et de découvrir la richesse de la région normande.

Un espace associatif régionalisé




Issu d'une collaboration entre JLCD EVENTS et L'Espace Musical formant la PGS ACADEMY FACTORY, le village associatif avait pour objectif de mettre en valeur l'excellence régionale en matière de musique et de métiers d'Arts. A cet effet, l'on pouvait retrouver en plus des stands à vocations touristiques et préventives, un luthier traditionnel, des tailleurs de pierres où l'on pouvait s'essayer à cet art sculptural mais aussi un un espace santé et bien-être proposant des massages gratuits et de la réflexologie, un stand maquillage et un espace enfants avec jeux gonflables.



Plus original encore, les personnes en manque de batterie téléphonique et ne possédant pas de batterie externe pouvaient recharger leur mobile en pédalant sur des vélos produisant de l'électricité. L'espace associatif et surtout l'espace enfants étaient donc souvent bien fréquenté et ce même durant les concerts, preuve de sa réussite tout au long du week-end.



Vendredi, le public relativement jeune du fait de la programmation electro était venu pour voir Martin Garrix Martin Garrix. En effet, jusque 22h45, la jauge de 10 000 festivaliers a eu du mal à se remplir. Pourtant, c'est bien à la fin du concert de Boulevard des Airs que l'on a senti que le public était beaucoup plus nombreux qu'en début de soirée. Pour notre part, nous décidons de quitter la scène Arion et de laisser les courageuses personnes souhaitant attendre le jeune néerlandais, afin d'aller assister au show de notre frenchy Feder Feder.

Feder Feder


Le DJ niçois livre un set electro bien sympathique avec notamment la découverte de son nouveau titre. Cependant, nous regrettons tout de même l'absence de scénographie puisque jouant sur la petite scène (Pégase) Feder Feder n'a pas pu bénéficier des lights et autres canons à CO2 présents sur l'autre scène baptisée Arion. Cela s'explique notamment par la préparation de la scène pour Garrix qui nécessite du temps ce qui ne permettait pas de booker Feder Feder sur la grande scène contrairement au samedi où les artistes électro se produisaient sur Arion.



Mis à part cela, c'est à un véritable show auquel nous assistons sur Pégase, le DJ enchaînant ses titres comme "Blind" ou "Goodbye" et concluant son set en apothéose avec "Lordly". Le public était d'ailleurs très réceptif du début à la fin, n'hésitant pas à chanter et à lancer des pogos. L'ambiance était donc au rendez-vous et à la fin de la prestation de Feder Feder et l'on sentait que le public était fin prêt à accueillir le n°1 au TOP100DJMAG se produisant quelques heures plus tôt à l'Electric Love en Autriche.

Martin Garrix Martin Garrix




Les lumières s'éteignent, la tension grandit, chacun est prêt à sauter sur le premier drop du DJ/producteur de "Byte" mais rien ne vient. Ce n'est qu'au bout de 45 min que le DJ fait son apparition sur scène. Un retard dû à un problème vidéo dont s'excusera Garrix en fin de concert profitant en même pour faire quelques selfies avec ses fans. Au lieu de 2h de show prévu, ce qui nous avait d'ailleurs surpris au départ (les sets de DJ'S dépassant rarement 1H30 sur les festivals) le DJ livre un set d'1H45.



Les plus de 10 000 festivaliers présents assistent à 1H45 d'un show, sans grande surprise, sensiblement identique à celui de l'Ultra 2017. De "Lions In the Wild" à "Scared to be Lonely" en passant par "Animals" ou "Together" Martin Garrix Martin Garrix enchaîne ses morceaux phares et des remixes comme celui de "One More Time" des Daft Punk au rythme des jets de CO2, confettis ou bandes colorées le tout avec par une scénographie avec un "+" grandeur nature et de nombreux effets pyrotechniques. Garrix clôture donc ce premier jour qui restera comme le jour ayant eu le plus de fréquentation avec une jauge de 14 000 personnes sur la soirée.



Samedi c'est un public plus familial qui était présent pour assister aux concerts de Matmatah, Lucille Crew, Roger Hodgson of Supertramp et Imany qui nous a confié lors d'une conférence de presse qu'une future collaboration avec un DJ serait envisageable mais aussi que beaucoup de ses titres étaient remixés par des DJ's des pays de l'Est à l'image de "Don't be so shy" devenu célèbre internationalement grâce aux russes Filatov & Karas que la chanteuse française ne connaissait pas avant le succès club et commercial du titre.

Ensuite, la moyenne d'âge du public a baissé à la fin du concert de Roger Hodgson of Supertramp pour redevenir la même que le jour précédent pour le début de la soirée electro avec Richard Orlinski Richard Orlinski qui prenait les platines de la scène Arion. De notre côté, nous avions décidé de rater le concert de Julian Perretta pour être aux premières loges afin d'assister aux shows d'Orlinski mais surtout de DV&LM. Cependant, point positif, la scène Arion étant équipé de deux écrans géants, les festivaliers pouvaient tout de même suivre le concert quant au son, les deux scènes étant proches, le public n'avait aucun mal à écouter les morceaux chantés par le jeune interprète de "Miracle".



En attendant, nous en profitions aussi pour aller se restaurer mais avant il fallait pour tout le monde passer par la "banque" afin d'échanger ses euros contre des jetons appelés token (1 token = 1 euro), le festival possédant sa propre monnaie. Niveau tarifs, on est dans les prix d'un festival puisqu'il faut compter 3 tokens pour un soft ou un demi de bière et 5 tokens pour une pinte. A noter qu'un token de consigne était demandé pour chaque gobelet aux couleurs du festival. Coté restauration de nombreux stands étaient disponibles pour ceux désirant au choix pâtes, pizza, hamburger, saucisses frites... Les prix oscillaient entre 6 et 9 tokens selon le choix du stand et de ce que l'on désirait manger.

Orlinski : la déception du week-end...


Puis, Richard Orlinski Richard Orlinski pris les platines de la scène principale pour un show inclassable. On se souvenait que le DJ avait marqué les esprits lors de sa prestation au Louvre en mai dernier et l'on ne s'attendait pas à un show exceptionnel de la part du français qui était venu avec quelques unes de ses sculptures monumentales pour décorer le festival durant les 3 jours.



Dès le début, le DJ abandonne ses platines (son morceau ne s'étant pas bien lancé) laissant un technicien régler le problème. Puis, Orlinski est rejoint sur scène par un groupe de danseurs et un speaker chargé de mettre l'ambiance. Problème le micro de ce dernier n'est pas allumé ce qui donne une scène assez comique où pendant 15 min le jeune homme tente de réchauffer la foule alors que l'on ne l'entend pas. Puis c'est au tour d'Orlinski d'oublier d'allumer son micro.



Niveau musical le show est moyen avec des transitions approximatives et un set commercial. Nous nous demandons même comment les sons sont enchaînés le français abandonnant parfois ses platines pour rejoindre ses danseurs. Niveau scénographie un écran diffuse en continu les mêmes images pendant tout le concert et même si la présence d'un gorille animé géant et de quelques canons à C02 remontent le niveau, la prestation du producteur reste tout de même la moins aboutie et réussie du festival et ce pour de nombreux festivaliers présents sur les 3 jours.

Dimitri Vegas & Like Mike Dimitri Vegas & Like Mike


Programmé à 1h30 du matin, les deux DJ'S belges étaient les têtes d'affiches de ce samedi. Perchés à plus de 2 m de haut sur leur structure métallique, les DJ's phares de Tomorrowland livrent un set big room, electro house explosif au premier sens du terme : Feux d'artifices, canons et pistolets à CO2, feu artificiel, confettis, écrans vidéos... Les producteurs d'"Arcade" enchaînent morceaux trap ou morceaux big room, ainsi qu'un passage hardstyle avec un remix de "The Summer is Magic" de Corona. A la fin de leur prestation, les deux frères nous font découvrir le prochain titre de David Guetta David Guetta intitulé "Complicated". Et les deux artistes ont semble t-il apprécié l'ambiance.



Le dimanche se succédait sur les scènes Arion et Pégase une programmation plus nationale avec entre autres Ridsa, Black M ou Vianney et Gerald de Palmas afin de satisfaire un public familial et moins nombreux que sur les deux premières journées, l'absence de têtes d'affiches internationales et d'électro jouant sûrement un peu sur la fréquentation. Notons tout de même la performance de Calypso Rose qui a 77 ans nous a montré qu'elle avait toujours le groove dans la peau. Le festival se concluait par un feu d'artifice auquel nous n'avons malheureusement pas pu assister car nous sommes partis pendant le concert de De Palmas vers 20H.

A l'année prochaine !




Pour sa toute première édition, les organisateurs du Green Horse Festival ont réussi leur pari en réunissant près de 35 000 personnes sur 3 jours grâce à une programmation riche et diversifiée (20 concerts du rock a la chanson française en passant par la pop et l'électro). De l'accueil de la presse à l'arrivée sur l'hippodrome en passant par le village associatif et les différents stands de restauration (où l'on est servi sans attente), à la bonne humeur et gentillesse des 150 bénévoles présents sur le festival mais aussi au sentiment de sécurité dans lequel on s'est senti grâce aux 70 agents de sécurité et 80 gendarmes suppléés par deux détachements anti terroristes qui surveillaient chaque jour le camping et les zones de concerts, cette première édition a tenu toutes ses promesses.


Crédit Photo : Alban SAUTY /Dylan Nion/ Couverture : Simon Auffret
alban Sauty Article rédigé par alban Sauty
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